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Soul Bag n° 240 en kiosque le 18 septembre 2020

by Fred ·

CoverSB-240Au sommaire

• Cedric Burnside
-Contrôle de la poitrine
La sortie du nouvel album est encore repoussée. Sa prochaine venue sur les scènes d’Europe remise à on-ne-sait-quand. Ce double constat d’une banalité rageante en 2020 ne remet pas en cause l’essentiel : le batteur, chanteur et guitariste du Nord du Mississippi n’est pas seulement le petit-fils de R.L. Burnside. Il est aujourd’hui l’un des principaux détenteurs d’un savoir-faire à part, cet art de cultiver un blues exaltant profondément enraciné dans la terre de ses ancêtres. Ou comment prolonger notre dossier “In Blues We Trust” de cet été. Rencontre en France fin 2019. Par Benoit Gautier. Photos par Éric Garault pour Soul Bag.

-The way he plays
Une leçon de guitare pas sommaire. Par Benoit Gautier

-Balade dans le Hill Country
Le nord de l’État du Mississippi a vu naître et grandir des musiciens qui ont sculpté le temps et l’histoire à leur manière. Itinéraire. Par Benoit Gautier

• Fantastic Negrito : Au nom du fin d’esprit
Un album coup de poing qui fait valser les étiquettes et clame fièrement sa liberté de questionner un monde malade. C’est la troisième fois que le Californien nous fait le coup, la troisième fois que Soul Bag lui donne la parole. Tout simplement parce qu’il y a beaucoup à apprendre de la renaissance artistique de ce fringant quinquagénaire. D’où ce long distance call en début d’été. Par Nicolas Teurnier

• Dan Penn : Au plus près de la chanson
Soixante ans après ses débuts d’auteur professionnel, Dan Penn décide de réactiver une carrière personnelle qu’il n’a jamais menée que par intermittence, préférant se concentrer sur le rôle d’auteur-compositeur et de producteur qui a fait de lui un des architectes majeurs de la southern soul, chanté par Aretha Franklin, James Carr, Percy Sledge, Solomon Burke et bien d’autres. Un bon prétexte pour parler avec lui d’écriture et de son nouvel album. Par Frédéric Adrian

• Métro Blues : Chicago 1975
Il y a 45 ans, un jeune Belge mordu de blues s’aventurait dans les entrailles de la Windy City. Un métro tentaculaire comme destrier et en ligne de mire un rendez-vous au pied d’une station du South Side avec une certaine Koko Taylor… Par André Hobus

• Kirk Joseph : Et le sousa fut
Depuis bientôt quatre décennies, son sousaphone donne le tempo à La Nouvelle-Orléans. Membre fondateur du Dirty Dozen Brass Band, Kirk Joseph a fait évoluer la tradition des fanfares, influençant de son jeu innovant l’ensemble de la scène contemporaine. De passage en France début 2019 pour une série de masterclasses et de concerts avec la version gauloise de son Backyard Groove, le Sousaking a pris le temps de revenir avec nous sur son parcours. Par Frédéric Adrian

• Sugar Ray Norcia : Les saveurs millésimées
Venu au blues à une époque où nombre de ses héros étaient encore actifs, Sugar Ray Norcia a appris à leur contact, dans le milieu musical foisonnant de la côte Est des États-Unis. Cinquante ans plus tard, le chanteur et harmoniciste connu pour la finesse et la douceur sucrée de son jeu est regardé lui-même comme un monument d’un blues subtilement ancré dans les années 1950 et 1960. Par Christophe Mourot

• Lianne La Havas : Laisser fleurir
Quand la chanteuse britannique décide de ne suivre que son instinct et de reprendre sa carrière en main, elle rebat les cartes avec un troisième album très personnel, bijou de subtilité qui n’a pas fini de nous enivrer. Par Mathieu Presseq

• The Greyboy Allstars : L’évidente connexion
La sortie simultanée de son excellent nouvel album et de la réédition de son premier LP nous donne l’occasion de revenir sur la carrière de ce combo californien, pionnier de la mouvance acid jazz du début des années 1990 et à la tête d’une discographie qui mérite d’être redécouverte. Rencontre avec son clavier Robert Walter. Par Ulrick Parfum

• Madison Ryann Ward : Par amour du beau jeu
Un EP et une poignée de singles d’une intensité telle qu’ils ne nous lâchent plus. C’est simple, la voix et la sensibilité de cette ex-volleyeuse de l’Oklahoma figurent parmi les plus marquantes de ces dernières années pourtant riches en matière de soul. Un talent indélébile encore trop discret. Par Nicolas Teurnier

• 79rs Gang : Le calumet de feu
Forte d’un deuxième album bouillant, l’alliance de deux Big Chiefs sous une bannière commune apporte une nouvelle preuve éclatante de la vitalité de la longue et riche tradition des Mardi Gras Indians. Par Hugues Marly

• Mighty Mo Rodgers : L’état du blues
En écho à l’ampleur inédite prise par le mouvement Black Lives Matter depuis le meurtre de George Floyd, nous avons demandé au musicien philosophe californien Maurice Rodgers comment ces événements résonnaient en lui. Par Daniél Léon

• Monster Mike Welch : Confiné inspiré
Un quart de siècle après son premier album-coup de poing “These Blues Are Mine”, le toujours jeune “Monster” Mike Welch apparaît comme l’un des fers de lance du blues contemporain. Qui pendant le confinement a enregistré seul toutes les parties d’un nouvel album bluffant. Par Marc Loison

• Samuel Charters : À la recherche des bluesman oubliés
L’anthologie “The Blues” parue en 1967 sur Asch a constitué pour certains amateurs une porte d’entrée dans l’univers du blues. La mention “Music from the Film by Samuel Charters” laissait espérer le visionnage du documentaire correspondant. Espoir déçu… jusqu’à aujourd’hui ! Par Jacques Périn

• Charles Pasi : Les lamelles zébrées
On avait croisé Charles Pasi il y a quinze ans : en 2005, le jeune harmoniciste et chanteur remportait le tremplin Blues Sur Seine puis sortait un premier album (cf. SB 183). Aujourd’hui, il est sur Blue Note et il publie son cinquième disque, “Zebra”. Par Julien Crué

• Peter Green (1946-2020)
Dans l’aristocratie des musiciens issus du “blues boom” britannique des années 1960, Peter Green était le plus doué. Guitariste à la sonorité unique – B.B. King disait de lui qu’il était le seul à le faire frissonner –, chanteur expressif et auteur-compositeur proprement original, seuls ses graves problèmes personnels, au premier rang desquels sa maladie psychiatrique, l’ont empêché de contribuer à l’égal de ses contemporains aux succès pop et rock des décennies suivantes. Par Frédéric Adrian

• Annie Laurie : La science de l’interprétation
Si l’histoire n’a pas retenu le nom de cette chanteuse que Priscilla Bowman, Joe Williams et Dinah Washington tenaient en grande estime, il est certain que la relative brièveté de sa carrière, qui démarra en 1946 pour se terminer en 1962 quand elle décida d’y mettre un terme définitif pour se consacrer à l’église, ne joua pas en sa faveur. Coup de projecteur. Par Alain Tomas

• A Day In… Saint-Louis, Missouri
Autant le dire tout de suite, je suis tombé amoureux de Saint-Louis et de sa scène blues. J’y suis déjà allé onze fois et je rêve d’y retourner. Qu’importe si la plupart des spécialistes des États-Unis prétendent que la ville n’a aucun intérêt. C’est tout le contraire. Par Jocelyn Richez

Hommages à Bryan Lee, D.J. Rogers et Jacques Demêtre.

Et plus de 130 chroniques de CD, livres et DVD + Le CD Soul Bag

Renseignements et abonnements sur http://www.soulbag.fr/

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