09.13
17

Soul Bag n° 228 sera en kiosque le 15 septembre 2017 …

by Fred ·

sb228Au Sommaire

• John Lee Hooker
-Une trajectoire à part : John Lee Hooker a connu le vide, marché sur le fil de sa vie jusqu’à se faufiler dans la nôtre. Paradoxalement, faute d’avoir généré une école, il n’a sans doute pas d’égal dans le blues en termes d’influence. À l’occasion du centenaire de sa naissance, retour sur les différentes périodes de sa longue carrière. Par Daniel Léon

-Les doses du guérisseur : Pas facile de s’y retrouver dans la production gargantuesque du Healer. Nous avons passé au crible cinq décennies d’enregistrements en nous laissant guider par nos goûts et nos souvenirs, pour dresser un portrait en mosaïque d’une des plus fortes personnalités de l’histoire du blues. Par Soul Bag

-Du boogie pour la France : En tant que spectateur conquis puis au sein de l’équipe de Black & Blue, Jean-Pierre Tahmazian a immortalisé différents passages de John Lee Hooker dans l’Hexagone. Trésors millésimés de 1965 à 1970. Par Jean-Pierre Tahmazian

-La nouvelle donne : Fondateur de l’agence Rosebud, Mike Kappus a travaillé entre autres avec Captain Beefheart, Muddy Waters, Ben Harper et JJ Cale. Il était aussi l’un des proches de John Lee Hooker et un acteur clé de sa renaissance artistique à la toute fin des années 1980. À l’occasion de sa participation à l’exposition organisée par le Grammy Museum en hommage à John Lee Hooker, il partage avec nous quelques souvenirs du Boogie Man … Par Éric D.

• Dee Dee Bridgewater : L’appel de Memphis – Avec son nouveau “Memphis… Yes I’m Ready”, Dee Dee Bridgewater aurait pu être au sommaire de notre précédent numéro, consacré au son de la deuxième ville du Tennessee. Au-delà du salut à sa ville natale, cet album ancré dans le blues marque aussi un retour à la soul qui était un élément majeur de sa musique lors de sa “première carrière” au début des années 1970. Un très bon prétexte pour la rencontrer – en français dans le texte. Par Frédéric Adrian

• The Como Mamas : Il était une foi – Le public du festival des Nuits de Fourvière se souviendra longtemps de la soirée blues de l’édition 2017, placée sous le signe de la fondation Music Maker Relief. Dans l’antique théâtre romain qui surplombe la cathédrale et la métropole lyonnaise, les hymnes de gospel interprétés a cappella par trois chanteuses d’un certain âge ont résonné aussi haut dans les étoiles que profondément dans les cœurs et les tripes. Rencontre avec ces dames qui élèvent les âmes. Par Éric D.

• Carl Weathersby : Paroles de vétéran – En avant-première de sa venue en France à l’occasion de la tournée Chicago Blues Festival, rencontre avec un géant de la scène blues de la Windy City. Le guitariste Carl Weathersby nous raconte un peu de son parcours, du Mississippi au Texas en passant par le Vietnam et Chicago. Extraits d’une conversation riche en tranches de vie. Par Éric D.

• Myles Sanko : De plus en plus lui – Malgré dix ans de carrière professionnelle, trois albums solos bien accueillis par la critique et un statut de vraie vedette dans plusieurs pays européens – Allemagne, Pays-Bas et Espagne, en particulier –, Myles Sanko demeure méconnu en France. Quelques dates remarquées cet été et des concerts prévus dans les prochains mois devraient cependant changer la donne. Par Frédéric Adrian

• Reggie Young : Sûrement dans ses cordes – Discussion avec un guitariste on ne peut plus prisé des studios qui, en six décennies de carrière, a marqué de sa griffe un nombre incroyable de chefs-d’œuvre, notamment en matière de southern soul. Par Ulrick Parfum

• Black & Blue : 50 ans que ça tourne ! Sans Black & Blue, le blues n’aurait sans doute pas connu une telle notoriété en France. Ses tournées en ont porté le feeling jusqu’au fond des régions. Ses disques ont entretenu la flamme, révélant des talents souvent ignorés. Cinquante ans de bons et loyaux services méritaient bien un coup de chapeau ! Par Jacques Périn

• Luther Allison : Une séance qui compte – Automne 1977 : le méconnu Luther Allison sillonne la France au sein de la tournée Chicago Blues Festival. Le 13 décembre, lui et son groupe investissent quelques heures les studios Barclay. Retour en images sur une séance qui a œuvré à faire connaître le talent incandescent d’une grande figure disparue il y a tout juste vingt ans. Par Jean-Pierre Tahmazian

• The Blind Boys of Alabama : D’une maison à l’autre – “Almost Home” n’est pas un album des Blind Boys Of Alabama comme les autres : il signe sans doute la fin du parcours musical exceptionnel de son dernier membre originel encore en vie. Malade, Clarence Fountain ne quitte plus son domicile de Baton Rouge, en Louisiane. Mais les “garçons”, eux, continuent de parcourir les scènes. Rencontre, à la veille de son retour à la maison (Birmingham, Alabama), avec Jimmy Carter, le leader actuel du groupe, qui fêtera ses 86 ans le 11 février prochain. Par Julien Crué

• Doyle Bramhall II : Austin, la bohême – Adoubé par Eric Clapton, Doyle Bramhall II a enregistré avec B.B. King, Bettye LaVette, Mavis Staples, Ann Peebles, Derek Trucks… Mais comme le montre son nouvel album “Rich Man” (Concord), le guitariste texan est aussi un artiste accompli traçant sa propre voie. Pour nous permettre de comprendre où il va, il nous explique ici d’où il vient. Par Éric D.

• American Epic : L’épopée fantastique – Plus de deux ans après sa présentation, le projet American Epic, produit par les musiciens Jack White et T-Bone Burnett ainsi que l’acteur Robert Redford, est finalisé et se décline sous plusieurs formes. Un travail édifiant de plus de dix ans, pour une œuvre majeure qui retrace l’histoire des musiques populaires américaines. Par Daniel Léon

• Jamie Lidell : Lidell Big Man – Grand par le talent et les ambitions musicales qu’il développe depuis plus de quinze ans, Jamie Lidell n’a cessé de se réinventer, puisant son inspiration dans les chorales religieuses de son enfance, les expérimentations sans faille de Prince et Stevie Wonder, et son amour obsessionnel des machines. Par Mathieu Bellisario

• Julian Fauth : La suite des pionniers – S’inspirant notamment des grands pianistes d’avant-guerre, Julian Fauth s’est fait une place à part sur la scène blues de Toronto, indissociable du label Electro-Fi. À l’heure de publier un quatrième album toujours aussi personnel, présentation d’un artiste érudit et attachant. Par Marc Loison

• Dumpstaphunk : Histoires de famille – Fer de lance funk de La Nouvelle- Orléans, Dumpstaphunk effectuait sa première tournée française cet été. Conversation informelle avec ses deux fondateurs, Ivan et Ian Neville, lors d’une escale périgourdine à l’occasion du rendez-vous MNOP. Par Mathieu Presseq

• Rebecca Dry & Q-Sounds : Son sur la brèche – Mine de rien, cela fait déjà presque dix ans que les activistes de Q-Sounds, basés en Seine- Saint-Denis, se battent à coup de concerts et de disques pour défendre leur idée de la soul… Cinq ans après un premier disque, la principale voix soul du label, Rebecca Dry, fait son retour, toujours accompagnée du Radek Azul Band. Un excellent prétexte pour une rencontre avec la chanteuse et avec Ludovic Bors, patron du label et âme du groupe. Par Frédéric Adrian

• Cory Seznec : Les cordes en bandoulière – En un gumbo fort original et éclectique, le chanteur-guitariste- banjoïste-songwriter franco-américain Cory Seznec mélange avec sensibilité et délicatesse blues, old time, jazz des origines, gospel, rhythm and blues et polyrythmes africains. Par Jean-Pierre Bruneau

Et aussi : hommage à Gregg Allman. Et plus de 180 chroniques de CD, livres et DVD + Le CD Soul Bag !

Renseignements et abonnements sur http://www.soulbag.fr/

Leave a Reply