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Soul Bag n° 227 sera disponible en kiosque dès le 16 juin 2017 …

by Fred ·
sb227
• Sélection : Le son de Memphis en 40 perles cachées (et 50 classiques). Grand carrefour au pays du melting-pot, Memphis était parée pour voir fleurir en son sein des musiques foncièrement novatrices et diablement influentes. C’est ce qui s’est passé du côté du blues et de la soul. Face à un choix d’une ampleur colossale, d’autant que nous avons choisi de ne pas nous limiter au seul “Memphis Sound” des années 60-70, notre panorama privilégie des albums méconnus ou négligés, comme autant de coups de cœur de la rédaction, de portes d’entrées pour (re)découvrir un pan d’une identité sonore richissime.

• Robert Cray & Hi Rhythm : L’union fait le son – Pour enregistrer ses albums, il s’était jusque-là toujours appuyé sur les musiciens qui l’accompagnent en tournée. En posant à nouveau ses valises aux Royal Studios de Memphis en compagnie du batteur et producteur Steve Jordan, Robert Cray s’entoure cette fois des musiciens historiques qui ont façonné le son de Hi Records. Sobrement intitulé “Robert Cray & Hi Rhythm”, son nouvel album est sans doute son plus brut en même temps que l’un de ses plus soulful. Robert Cray nous explique le pourquoi du comment. Par Éric D.

• Don Bryant : Le poids de la plume – Don Bryant reste avant tout connu des amateurs pour ses talents de songwriter, mis au service des fleurons du label Hi de son producteur et ami Willie Mitchell (99 pounds, I can’t stand the rain…). Après un hiatus de cinquante ans passé à travailler dans l’ombre de son épouse Ann Peebles, le chanteur réactive sa carrière solo via un magnifique nouvel album, “Don’t Give Up On Love”, venant démontrer qu’à 74 ans il n’a rien perdu de sa force de conviction ni de sa finesse de plume. Par Ulrick Parfum

• John Németh : Memphis freak – Fils de migrant hongrois, John Németh a gagné ses lettres de noblesse dans le blues et le rhythm’n’blues dans la région d’Oakland en Californie, avant de choisir Memphis comme ville d’adoption. Après un superbe disque avec les Bo-Keys sous la houlette de Scott Bomar (“Memphis Grease” en 2014), son nouvel album “Feelin’ Freaky” sort tout chaud des studios Royal de Memphis et du Zebra Ranch de Coldwater (Mississippi). Rencontre, en prélude aux concerts que l’artiste donnera en France à l’été et l’automne 2017. Par Éric D.

• Southern Avenue : Memphis dans les artères – Plus de cinquante ans après sa naissance et jusque dans son cœur historique, la soul témoigne d’une incroyable vitalité, portée par de nouveaux venus qui, pour connaître et respecter l’héritage des grands anciens, n’en sont pas moins soucieux d’inscrire leur démarche dans une optique résolument contemporaine. Preuve nous en est encore donnée ce trimestre avec la publication de l’excellent premier album de Southern Avenue, jeune quintet basé à Memphis, signé sur Stax et qui mixe en toute décontraction soul, blues, rock et gospel. Par Ulrick Parfum

• Chuck Berry : In Memphis – Retour sur l’inimitable style du roi du rock’n’roll et sur son album enregistré au studio Royal. Par Ulrick Parfum

• Beale Street : Les fondations du blues – Pour certains, Beale Street relève de l’attraction purement touristique au profit d’avides promoteurs. Pour d’autres, c’est un exemple de réhabilitation qui favorise la préservation des traditions musicales populaires, doublé d’un lieu de mémoire sur lequel plane l’ombre de la lutte en faveur des droits civiques. Mais son histoire ne se résume pas à sa récente et profonde transformation. Elle se confond avec celle des musiques afro-américaines et de Memphis depuis les origines, s’étendant sur plus de cent soixante-quinze ans. Par Daniel Léon

• Marvell Thomas : En bonne compagnie – Acteur de l’aventure Stax du début à la fin, le fils de Rufus Thomas, décédé en janvier dernier, s’était fait un prénom à l’ombre des géants de la soul, leur apportant ses talents de pianiste et de songrwiter, en studio comme sur scène. C’est un musicien attentif et un témoin hors pair que nous avions rencontré à Memphis en 2012. Par Nicolas Teurnier

• Porretta : La soul à bout portant – Depuis trente ans, Porretta Terme accueille le plus chaleureux des festivals de musique soul. Nichée au cœur de l’Émilie-Romagne, entre Bologne et Florence, la petite station thermale italienne réussit le pari d’attirer chaque été quelques milliers de spectateurs et une brochette d’authentiques soulmen qui, pour la plupart, ne sont encore jamais venus en Europe. Cette année, rendez-vous du 20 au 23 juillet. Entretien mené en français avec son fondateur et grand organisateur, Graziano Uliani. Par Julien Crué

• Selwyn Birchwood : À l’aise avec son blues – On avait découvert son combo de choc lors de l’International Blues Challenge blues à Memphis en 2012. Cinq ans plus tard, le chanteur-guitariste de Floride s’est définitivement hissé au premier rang des créateurs d’un blues sémillant et novateur. Son deuxième album Alligator sorti mi-mai en est l’éclatante confirmation. L’échalas nonchalant nous charme en cultivant sa différence. Par Nicolas Teurnier

• Mr. Sipp : La suite dans les idées – Après une longue expérience dans le gospel, Castro Coleman a opté pour le blues en devenant Mr. Sipp. Une mue maîtrisée et réfléchie dont ce chanteur- guitariste entreprenant nous a parlé lors de sa venue au sein de la tournée New Blues Generation. Par Christophe Mourot

• Rhiannon Giddens : Guidée par les racines – Experte du banjo, songwriter férue d’histoire, chanteuse habitée, l’ancienne membre des Carolina Chocolate Drops a définitivement pris son envol avec son deuxième album solo, le remarquable “Freedom Highway”. Présentation d’une artiste qui puise loin dans les racines la vitalité exaltante dont elle pare ses chansons à longue portée. Par Jean-Pierre Bruneau

• Mike Welch & Mike Ledbetter : Osmose parfaite – Ils partagent le même prénom et évoluent dans deux groupes parmi les plus solides du blues de ces dernières années, Sugar Ray and the Bluetones pour le guitariste Mike Welch et le Nick Moss Band pour le chanteur Mike Ledbetter. Réunis à Chicago lors d’un hommage à Otis Rush, ils se sont entendus au point d’enregistrer un CD, le bien nommé “Right Place, Right Time”, qui pourrait bien faire partie des grandes réussites de l’année. Par Daniel Léon
• Miles Mosley : Joue collectif – Comparé par certains à “Jimi Hendrix en train de jouer de la contrebasse dans le groupe de Prince”, Miles Mosley a entamé sa carrière au début des années 2000. Longtemps confiné à l’obscurité des accompagnateurs et aux clubs de Los Angeles, il a vu sa réputation exploser suite à sa participation, avec ses compères du collectif de pointures West Coast Get Down (dont le saxophoniste Kamasi Washington), à l’album “To Pimp A Butterfly” de Kendrick Lamar. À l’heure de la sortie d’un album solo très attendu, rencontre avec un musicien ambitieux et passionné. Par Frédéric Adrian

• Jeb Loy Nichols : Les jonctions naturelles – Southern soul, country, folk, hip- hop, dub, funk, disco… Ce storyteller du Midwest établi au Pays de Galle réussit dans son nouvel album une étonnante synthèse, à l’image d’un parcours atypique qui se joue des frontières. Par Jules do Mar

• Leon Michels : S’affaire à l’ombre – Comme nombre de ses congénères évoluant du côté de Brooklyn, le Leon Michels est un spécimen multiformes, aussi à l’aise avec les instruments qu’avec les outils de production. Partageur, il n’hésite pas à œuvrer à la console pour autrui et c’est sans problème qu’il se fond dans les groupes de ses amis (Dap- Kings, Menahan Street Band), sans pour autant négliger ses propres intérêts (El Michels Affair). Néanmoins, en dépit d’un curriculum vitae flatteur, le Leon Michels fuit la lumière et reste discret. Très discret… Par Franck Cochon

• HornDogz : Funk du collier – Attention, cuivres méchants. Vétérans de la scène funk française, les souffleurs d’HornDogz préparent actuellement leur prochain album avec la sortie coup sur coup de deux EP. Mordants, forcément. Soul Bag a tenté de dompter la meute avec l’un des membres du groupe, le trompettiste Gilles “C-Freak” Garin. Présentation. Par Mathieu Bellisario

• Flo Bauer : Se projette dans le blues – Amoureux du blues dès son plus jeune âge, participant presque involontaire du concours The Voice et vainqueur du tremplin Blues sur Seine 2016, Flo Bauer est étonnant de maturité sur son premier album sobrement intitulé “Flo Bauer Blues Projet”. Il nous en parle. Par Christophe Mourot

Et aussi : hommages à James Cotton et Lonnie Brooks.
Et plus de 200 chroniques de CD, livres et DVD.
Renseignements et abonnements sur http://www.soulbag.fr/

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